Introduction
L’ostéopathie viscérale est sans doute le versant le moins connu de l’ostéopathie, tant auprès des patients que du monde médical. L’étymologie même du mot ostéopathie fait penser en priorité aux pathologies musculo-squelettiques.
L’ostéopathie viscérale est pourtant largement documentée et se fonde sur des tests et des manipulations directes ou indirectes des organes des systèmes respiratoire, digestif, hépatorénal, urinaire et reproducteur du corps. Ainsi, l’ostéopathe procède à une palpation fine pour repérer et délimiter la position et le mouvement de tous les organes, système par système ; ainsi que leurs moyens d’union et de soutien : les ligaments et les fascias. Puis, il met en lien les dysfonctions viscérales relevées avec celles des systèmes musculo-squelettique et cranio-sacré. Tous ces systèmes sont interdépendants. En effet, il arrive qu’une douleur dans le bas du dos soit causée par des dysfonctions viscérales. Dans ce cas, leur traitement est nécessaire pour obtenir une rémission à long terme de la lombalgie!
Pourquoi consulter un ostéopathe pour une problématique viscérale ?
La réponse de la médecine conventionnelle aux troubles viscéraux fonctionnels est bien souvent limitée aux médicaments.
Sans chercher à se poser la question de l’efficacité d’un traitement médicamenteux pour soulager un symptôme viscéral, on peut néanmoins s’interroger sur la problématique initiale. « Pourquoi ce symptôme ? Pourquoi ai-je mal au ventre ?
Que dit ce trouble de mon corps ? »
Votre ostéopathe vous amènera à vous poser ces questions. Il cherchera toujours à savoir pourquoi vous, en tant qu’être humain possédant ses particularités, avez mal.
Les plaintes peuvent être variées et toucher de nombreux systèmes. En voici quelques exemples :
« J’ai mal en bas du ventre parce que je suis constipé(e) depuis une semaine, je vais à la selle une fois tous les quatre jours. »
- À priori, il s’agit d’un problème d’ordre digestif auquel cas l’ostéopathe testera et traitera l’intestin grêle et le côlon.
« De temps en temps, j’ai mal au milieu et à gauche du ventre et je n’arrête pas d’aller aux toilettes pour uriner. J’ai mal dans le dos aussi et je bois peu d’eau dans la journée »
- Ce patient a lui aussi mal au ventre, mais pas au même endroit et sa plainte est liée à une problématique urinaire. L’ostéopathe pourra éventuellement réorienter vers un autre professionnel de santé ou les urgences si des conseils hygiéno-diététiques ne suffisent pas.
« J’ai mal dans le bas et à droite du ventre pendant mes règles, c’est vraiment très douloureux mais en dehors plus rien »
- Cet exemple nous montre là aussi qu’un mal de ventre n’est pas forcément digestif ! Cette patiente a certainement une problématique d’ordre gynécologique.
« J’ai eu très mal en haut du ventre, à droite sous les côtes après un gros repas ce midi. Je n’ai jamais eu ça, j’ai mangé trop gras ! Ça me lance quand je respire »
- La plainte est liée à l’alimentation, pour autant ce n’est pas un organe qui permet le transit des aliments qui est à priori touché. Cela peut être le foie qui est sensible aux excès, plus particulièrement la vésicule biliaire.
Attention ! Dans ce dernier cas le patient vient d’avoir mal ! Et il continue à avoir mal. C’est la première fois qu’il ressent cette douleur. L’ostéopathe continuera son investigation et se posera la question de réorienter en urgence car la pathologie peut être grave.
Organes par zone anatomique viscérale
L’abdomen est divisé en 9 zones pour faciliter le repérage anatomique des organes.
Hypochondre Droit | Epigastre | Hypochondre Gauche |
– Foie
– Vésicule biliaire – Angle colique droit – Rein droit |
– Estomac
– Duodenum – Colon transverse – Pancréas – Aorte abdominale |
– Estomac
– Duodenum – Ratte – Pancréas – Angle colique gauche – Rein gauche |
Région latérale droite | Région ombilicale | Région latérale gauche |
– Colon ascendant
– Uretère droit |
– Intestin grêle (duodénum + jéunum + iléum)
– Côlon transverse – Aorte abdominale |
– Colon descendant
– Uretère gauche |
Région inguinale droite | Hypogastre | Région inguinale gauche |
– Caecum
– Appendice vermiforme – Ovaire droit – Partie latérale de la trompe de Fallope |
– Iléum
– Côlon sigmoïde – Prostate – Rectum – Vessie – Utérus |
– Côlon sigmoïde
– Ovaire gauche – Partie latérale de la trompe de Fallope |
Prévention, complémentarité et conseils
Quelle que soit votre plainte, une question doit se poser : quels sont vos symptômes ? Listez-les, déterminez leur fréquence, la première fois que vous les avez ressentis, et est-ce qu’ils évoluent par crise ? à certains moments de la journée ? La nuit ?
Toutes ces questions, vous pouvez vous les poser sans être un professionnel de santé.
Quelques conseils par système :
- Digestif haut (oesophage/estomac) et digestif bas (duodénum, foie, pancréas, rate, intestin grêle, gros côlon) :
Privilégier une alimentation moins abrasive et moins acidifiante pour l’organisme (se référer à l’indice PRAL). Limiter voire supprimer : alcool, café, tabac. Examiner les apports protéique, glucidique et lipidique. Rapprochez-vous de votre nutritionniste ou d’un gastro-entérologue.
- Rénal (rein, uretères) : vous devrez prendre garde à boire beaucoup plus souvent de l’eau dans la journée pour éviter une pyélonéphrite (au moins 1,5L par jour en au moins 5 prises). Ce conseil s’applique à tous les systèmes. Rapprochez vous d’un urologue.
- Uro/génital (vessie, urètre, prostate, appareil reproducteur) : veillez à respecter des règles hygiéniques scrupuleuses pour éviter les infections urinaires, cystites etc. Consultez un gynécologue ou un urologue.
Contre-indications absolues:
- Femmes enceintes
- Cancer d’un organe du système digestif ou cancer ostéophile (c’est à dire particulièrement susceptible de métastaser)
- Chirurgie digestive récente
- Fièvre
L’ostéopathe pourra vous donner quelques indications à respecter avant le traitement (traitement plus facile l’estomac vide, bonne hydratation). La prise en charge excède rarement 2 ou 3 séances pour une problématique, généralement espacées de 2 à 3 semaines.
Dans tous les cas, alertez-vous si vous avez de la fièvre, si vous ressentez une douleur vive et inconnue qui dure et résiste aux antidouleurs et anti-inflammatoires classiques.
N’hésitez pas en cas de doute à contacter votre ostéopathe, il saura vous dire si une consultation avec lui est nécessaire ou si une prise en charge différente s’impose.
Quelles sont les réponses de l’ostéopathie à vos symptômes ?
Votre ostéopathe commencera par identifier les causes possibles de votre symptôme.
Il écartera la présence de pathologies relevant d’une prise en charge médicale.
Enfin, votre ostéopathe testera et traitera les organes dysfonctionnels par des manipulations indolores. Il vous apportera de nombreux conseils personnalisés pour espacer les crises et en diminuer l’intensité.
Des questions permettront de savoir quels organes peuvent être dysfonctionnels ou pathologiques en fonction de leur localisation dans le ventre. Le type et la chronologie de la douleur seront à prendre en compte. Les autres symptômes (digestifs, urinaires, gynécologique, etc…) ressentis par le patient seront donc à examiner également.
Le tableau joint à cet article peut également aider à exclure certaines pathologies.
Exemple : L’appendice vermiforme étant localisé dans la partie basse et droite du ventre (hypochondre droit), une crise d’appendicite ne vous fera à priori pas mal au flanc gauche !
Acidité gastrique
L’acidité gastrique se traduit par une inflammation chronique de l’estomac appelée gastrite en langage médical. Cette inflammation se manifeste par des douleurs épigastriques à type de brûlures ou de crampes calmées par la prise alimentaire (ce qui dilue le contenu acide de l’estomac, de tampons gastriques (comme le gaviscon) ou de médicaments inhibiteurs de la pompe à proton (comme l’omeprazol).
Ces symptômes sont souvent chroniques et évoluent par crises d’une semaine à six mois.
Causes possibles de l’acidité gastrique : le stress, l’alcool, la prise de tabac, l’ingestion d’aliments acidifiants et de certains anti inflammatoires. Tous ces facteurs favorisants seront donc à limiter voire supprimer !
L’ostéopathe vérifiera si un diagnostique d’ulcère gastrique a déjà été posé ce qui pourrait dans certains cas entrainer une orientation du patient vers un autre professionnel de santé. Les symptômes de l’ulcère gastrique sont différents de la gastrite à une différence près : le patient est calmé par la prise immédiate d’aliments mais ses symptômes sont aggravés 2 à 3 heures après le repas.
Ballonnements
Le ballonnement est un symptôme très commun. Après un repas particulièrement long et copieux ou au contraire pris trop vite, il nous est tous déjà arrivé de ressentir cette sensation désagréable dans le ventre.
Questions à se poser : « Où suis-je ballonné ? À quel endroit ? Plutôt à droite ? Sur un flanc ? Vraiment en bas du ventre ? »
Quelques exemples de ballonnements:
- Un ballonnement ressenti juste en bas des côtes sera à priori dû à la sphère digestive haute. L’estomac, le duodénum peuvent être dysfonctionnels ou pathologiques. Le foie, si il est particulièrement engorgé ou inflammé peut irriter l’estomac et en provoquer la dysfonction. L’interrelation entre les organes est très intéressante à examiner pour comprendre l’origine du ballonnement.
- Un ballonnement ressenti au milieu du ventre (autour du nombril) pourra être dû à des dysfonctions de l’intestin grêle ou à une intolérance (au gluten par exemple) qui provoquerait son irritation chronique. Solution ? L’arrêt du gluten.
- Un ballonnement dans le bas ventre peut être causé par le dysfonctionnement de la première ou la dernière partie du côlon (nombreux gazs présents ou irritation), de l’intestin grêle (comme vu précédemment) ou encore des ovaires (présence de kystes par exemple) ou de l’utérus (règles douloureuses ou endométriose). Pour réduire les gazs, l’ostéopathe pourra rendre son équilibre au côlon et à l’intestin grêle. Il faudra également adapter son alimentation.
Le mode d’apparition de la douleur sera à prendre en compte : un ballonnement post prandial (c’est à dire après le repas) n’est pas pris en charge par votre ostéopathe comme un ballonnement présent uniquement en période de règles.
Crampes abdominales
La crampe abdominale est un symptôme faisant écho à la composante musculaire du corps et à un mécanisme de lutte ou de défense.
Ainsi, elles peuvent survenir après une pratique sportive sollicitant les muscles abdominaux par exemple. L’origine est donc musculaire et en aucun cas viscéral !
En revanche, ces crampes peuvent se manifester lors des règles car le myomètre (partie musculaire de l’utérus) a tendance à se contracter. Des antispasmodiques comme le spasfon peuvent limiter ces crampes.
Une pathologie urinaire peut également entrainer ces crampes : c’est le cas dans la cystite ou la pyélonéphrite. Des caillots présents dans les canaux urinaires internes (uretères) ou dans les reins provoquent de très douloureux spasmes de défense. Attention il peut s’agir d’une urgence si vous commencez à avoir de la fièvre.
Dans le cas d’une pathologie ou d’une dysfonction touchant le système rénal ou urinaire, il vous sera conseillé de vous hydrater très régulièrement.
Les crampes abdominales peuvent aussi toucher la sphère digestive. Une occlusion intestinale peut provoquer des crampes abdominales importantes car les gazs et matières fécales sont bloquées dans le ventre ce qui crée un phénomène de lutte intestinal.
Constipation
La fréquence normale d’émission des selles varie entre 3 fois par jour et 3 fois par semaine selon les individus. La constipation consiste en un retard ou une difficulté à évacuer les selles survenant s’il y a moins de 3 selles par semaine. La constipation est dite chronique si les symptômes persistent plus de 6 mois.
Les selles sont très peu fréquentes et trop dures (car déshydratées) pour transiter correctement dans le côlon. Il devient alors difficile voire douloureux de les évacuer. On l’associe souvent aux ballonnements et aux crampes abdominales. Ainsi, une colopathie fonctionnelle, la grossesse, la ménopause ou un épisode de stress peuvent provoquer une constipation en diminuant le péristaltisme intestinal (mouvements musculaires des organes digestifs). Votre ostéopathe s’assurera que votre constipation n’est pas due à une pathologie non fonctionnelle avant de vous traiter.
Des mesures hygiéno-diététiques et thérapeutiques seront bien sûr envisagées !
Diminuer les aliments favorisant la constipation (comme la banane, le pain ou les pâtes), augmenter les légumes et les fibres, faire plus d’activité physique et boire souvent et beaucoup d’eau sont de bons conseils préalables. L’ostéopathe relancera le péristaltisme de l’intestin grêle et du côlon pour potentialiser ces changements.
Diarrhée
Comme la constipation, la diarrhée n’est pas une pathologie mais un symptôme.
Elle se caractérise par des selles molles ou liquides plus volumineuses qu’en temps normal et émises plus de 3 fois par jour. La diarrhée est généralement aigue sur 1, 2 ou 3 jours et peut devenir une urgence si elle dure plus longtemps car elle déshydrate considérablement l’organisme.
Sa cause la plus fréquente est l’ingestion d’eau ou d’aliments contaminés créant une colite (ou inflammation du côlon). Le côlon étant responsable de l’absorption de l’eau, si il est inflammé, il ne remplit plus correctement sa fonction. Le transit est accéléré. L’eau n’est plus absorbée par le corps mais évacuée avec les selles : d’où la déshydratation et les selles molles. Il arrive même que l’eau passe anormalement du corps vers l’intestin grêle.
Un premier conseil: s’hydrater extrêmement souvent et en quantité (surtout pour les enfants et les personnes âgées). L’arrêt total des produits laitiers est conseillée car une allergie ou une intolérance au lactose peut provoquer des diarrhées.
L’ostéopathe pourra traiter une diarrhée si elle n’est pas d’origine virale ou bactérienne. Le stress, l’anxiété ou une pratique sportive soutenue peuvent typiquement provoquer des diarrhées. L’ostéopathe s’attardera donc sur le fonctionnement viscéral et les dysfonctions qu’il peut lever. Il permettra aux intestins de reprendre une fonction normale.
En cas de fièvre, de fortes douleurs abdominales associées, de symptômes persistants ou de signes de déshydratation, consultez directement votre médecin.
Eructations et flatulences
Les éructations (rots, renvois, rejets) correspondent à l’évacuation d’air contrôlée ou non de l’estomac et de l’œsophage vers la voie buccale. Elles font suite à l’ingestion d’aliments difficiles à digérer, de boissons gazeuses ou d’une alimentation trop rapide (favorisant l’aérophagie). Les reflux gastro œsophagiens peuvent favoriser l’apparition d’éructations.
Les flatulences correspondent à l’accumulation de gazs accumulés dans l’intestin qui peuvent provoquer des ballonnements. Elles sont expulsées de façon volontaire ou involontaire par l’anus. L’aérophagie peut en être la cause. Ce phénomène implique l’ingestion d’air lors des repas et parfois en dehors, particulièrement importantes le soir et le matin. Une rééducation de la loge viscérale du cou, de l’œsophage et de l’intestin peut être intéressante.
La fermentation des glucides et des fibres dans la 1ère partie du côlon (le cæcum) peut elle aussi entrainer d’importantes flatulences. Une alimentation végétarienne ou très sucrée peut donc favoriser ce phénomène. L’ostéopathe pourra drainer et redonner de la mobilité à cette zone sensible et souvent dysfonctionnelle.
L’ostéopathie, en libérant les dysfonctions de l’œsophage, de l’estomac et de l’intestin, peut donc permettre un meilleur transit des aliments et diminuer l’apparition de ces phénomènes peu gracieux.
Nausées et vomissements
Les nausées sont caractérisées par l’envie de vomir procurant une sensation de malaise localisée au niveau de l’estomac, de l’œsophage et de la gorge. Elles peuvent être, ou non, suivies de vomissements suivant la cause.
Les nausées sont dues la majoritairement à des pathologies bénignes et aigues comme la gastro-entérite ou l’épisode migraineux mais peuvent avoir des causes plus graves que l’ostéopathe saura écarter.
Le vomissement correspond au rejet du contenu de l’estomac par la bouche. C’est un réflexe mécanique de défense de l’organisme pour évacuer le contenu de l’estomac ou dans certains cas diminuer la pression artérielle intra crânienne.
Nausées et vomissements sont donc deux phénomènes parfois liés mais dont les causes peuvent être différentes : un vertige bénin ou le mal des transports pourra provoquer des nausées sans vomissements alors qu’une gastro provoquera systématiquement des vomissements. Les causes peuvent donc être extra digestives, c’est le cas lors de la grossesse ou de la prise médicamenteuse qui mobilisent parfois d’autres systèmes du corps.
Comme pour tout symptôme viscéral, l’ostéopathe cherchera à déterminer la cause ou le mécanisme dysfonctionnel qui provoque des nausées ou des vomissements pour en limiter l’apparition.
Dans le cas des nourrissons, les nausées et vomissements sont dues majoritairement à une immaturité du développement de leur système digestif qui s’adapte doucement aux premières ingestions d’aliments.
Règles douloureuses
Egalement appelées dysménorrhées, les règles douloureuses regroupent les douleurs abdominales basses ayant pour cause la sur sollicitation de certaines structures du système génital féminin créant une inflammation locale et passagère.
Elles sont fréquentes lors des premiers cycles de la femme et peuvent s’installer dans la chronicité en cas de déséquilibre hormonal, de la présence de kystes ovariens ou d’une pathologie sévère appelée endométriose (maladie largement sous diagnostiquée touchant environ une femme sur trois et nécessitant une prise en charge médicale).
Elles peuvent s’accompagner ou non de saignements abondants pendant et en dehors des règles.
Ce symptôme est non seulement sous estimé mais également sous considéré par une importante partie du système de santé. Les causes peuvent être nombreuses, plus ou moins graves et ne doivent certainement pas laisser le patient indifférent.
L’ostéopathe est à même d’investiguer les structures mises en jeux lors de ce phénomène. La tonicité du petit bassin sera testée et les interactions avec les autres structures anatomiques examinées. Les manipulations de votre ostéopathe sont sans douleurs, externes et ne remplacent pas une prise en charge gynécologique.
Difficultés à uriner ou besoins fréquents
Autrement appelée dysurie, la difficulté à uriner est un trouble de la miction provoquant une diminution du débit urinaire pouvant s’accompagner de douleurs souvent à type de brûlures.
Les pollakyuries caractérisent le besoin fréquent d’uriner. Le volume d’urine produit en 24h n’étant pas plus important (ce qui est le cas dans la polyurie).
Les causes de dysurie et de pollakyurie varient en fonction du sexe.
- Chez l’homme, un adénome de la prostate, une prostatite ou un cancer de la prostate peuvent entrainer une dysurie ou une pollakyurie.
- Chez la femme, une infection ou des calculs urinaires seront les causes principales de dysurie (ces causes sont également possibles chez l’homme).
- On retrouvera également le diabète ou le cancer du rein comme autres causes communes de dysurie.
Souvent, ce type de trouble urinaire débute par un besoin fréquent d’aller uriner, la nuit ou en journée, des brûlures à la miction, une couleur anormale des urines.
Ces symptômes ne doivent pas rester sans examen. Votre ostéopathe peut déterminer par ses questions et quelques tests aléatoires si votre cas est urgent, si il nécessite une prise en charge relevant d’un spécialiste (urologue), d’un généraliste, ou simplement de quelques conseils hygiéno-diététiques : boire plus d’eau et plus souvent, adopter un régime alimentaire moins sucré et moins acidifiant, réduire la prise de toxiques (alcool, cigarettes) etc …
Conclusion
L’ostéopathie viscérale apparait comme une solution parfaitement adaptée à n’importe quel symptôme dont l’origine est fonctionnelle. En effet, aucune autre profession du secteur médical ou paramédical ne possède à ce jour de réponse plus adaptée et naturelle au traitement des dysfonctions viscérales. Les mains de l’ostéopathe permettent un diagnostic fonctionnel des organes pouvant vous rassurer sur l’origine de votre problématique et vous soulager en quelques séances.
En collaboration avec d’autres professionnels de santé, votre praticien saura apporter à votre système viscéral les clefs de son équilibre.
BIBLIOGRAPHIE
- BARRAL J-P. CROIBIER A., Manipulations vasculaires
viscérales, Ed. Elsevier, 2009
- BEAUME S., Dictionnaire de médecine ostéopathique, Ed.
Elsevier Masson, 2014